RACCOURCIS
2 avril 2015
RACCOURCIS
Dernières paroles stupéfiantes et véridiques devant la guillotine
Un saisissant traité d'humour noir, un recueil des paroles de condamnés à mort sur deux siècles, de la Révolution à l'abolition de la peine de mort en 1981.
Le Dr Joseph-Ignace Guillotin, député de Paris, ne s'imaginait pas que
50 000 personnes allaient périr sous sa lame fatale.
"La mécanique tombe comme la foudre, la tête vole, le sang jaillit, l'homme n'est plus." déclarait-il à l'Assemblée nationale le 1er décembre 1789.
Princes, tribuns ou simples truands, certains ont trouvé l'énergie d'un
ultime coup de griffe ou d'un
dernier coup de gueule. Les plus cabots ont multiplié les prises de parole, aux différentes étapes de leur calvaire : au réveil, à la toilette, devant l'aumônier, en paraissant devant la populace avide de sang frais, ou bien, pour les mieux trempés, sur la machine elle-même.
Fragments d'Histoire, ces
témoignages in extremis s'adressent en fin de compte à nous, les survivants : par une dernière ruse, brigands, conspirateurs et autres révoltés ont su soustraire quelque chose d'eux à la mort.
EXTRAITS
"Dis donc, vieux, est-ce que ça fait mal ton outil ?" Alfred Peugnez, exécuté le 1er février 1899.
"Ce que vous êtes pâles, les buteurs... C'est pourtant moi qui y passe, ce matin..." Auguste Pollet, exécuté le 11 janvier 1909.